ma mère, à mon arrivée de l'école (c'était vers 1978) :
- (elle tente de prendre un ton fâché) Natalie, la soeur m'a appelée : «Votre fille Mme Bédard a encore fait des bêtises, elle a pris les corsets des soeurs qui sèchaient à la lingerie et les a attachés aux arbres le long du boulevard Gouin»* ... ( le ton fâché de ma mère, malgré ses efforts, craque) pouaaaahhh! le plus difficile était que la soeur était bien en colère et qu'il fallait que je me retienne de rire au téléphone...
Je n'ai donc pas été punie.
* pour bien faire, il faudrait y ajouter un inimitable
accent italien, impossible à retranscrire.
** complément historique : complice Anne Marie L.
Je néglige drôlement mon blogue.
C'est que j'ai repris avec mes anciennes copines : les religieuses !
Celles du XVII-XIXe siècle, évidemment que j'avais abandonnées, il y a 2 ans.
Elles sont donc de retour, sur mon écran, et assez envahissantes, faut-il ajouter, j'en ai quelque 15 milles. : de la Miséricorde, de St-Joseph, de la Provivence, de la Charité, des «serviles de Marie» (!)...
Mon ordi respire l'odeur de sainteté.
[Il y a quelques années, on m'aurait dit que j'aurais un ordi plein de religieuses: -Quoi! T'tu fou ?]
Et des bouquins, le meilleur et le pire, certains, qu'on lit tranquillement, parce qu'on va trop s'en ennuyer quand on va les avoir finis, ils sont écrits par des religieuses du XVIIe, et d'autres tellement nuls, qu'on lit, tout aussi tranquillement, 5 pages par jour, c'est déjà pas tolérable. Généralement écrit pas M. l'abbé, ça traite d'une congrégation de religieuses, ça s'adresse à des filles de 14-15 ans, «nos chères lectrices», ça l'a été écrit dans le ton vieux curé vers 1890, c'est intenable. Le sujet c'est l'histoire, nous dit-on, de la congrégation, mais le vrai sujet c'est de convaincre «nos chères lectrices» à une vocation religieuse, et surtout en gros, clignotant, jamais écrit, mais qui fait toute la page, c'est AUTORITÉ MASCULINE. L'index est généralement composé pour les 2/3, de noms d'homme.
Et, ce qui m'intéresse, c'est la généalogie des religieuses, leur petite histoire et anecdotes personnelles; et on parvient de peine et de misère, à rabouter des généalogies, celles des curés, chapelain, confesseur, de «sa grandeur», ça si ça m'intéressait, ça serait très facile, elles sont décrites dans le détail, mais pour les religieuses, elles, c'est nul. Tout juste, une coup de chance «Sr Marie Agnès, a 4 frères prêtres, Georges, Euclide, Émile, Tancrède Dugas». Miracle, donc, sr Marie Agnès a un nom de famille... et le reste à l'avenant. Ô Misère!
La discrimination, c'est une aversion.
J'avais abandonné mes religieuses, parce que ça devait être sur un site, que je préparais. Avec tout ce qui est (selon moi) négligé par les généalogistes. Les enfants naturels, les soldats allemands, des recensements, les acadiens... et bien sûr aussi les plagiats.
Le PRDH
J'y avais travaillé un bon moment à ce site, et je n'ai pas oublié le PRDH auquel envoyé beaucoup de corrections sur ce que je trouvai.
J'ai demandé au PRDH, des autorisations pour utiliser de leurs données (le recensements de 1666) et un dossiers sur les religieuses ursulines que seul le PRDH a . ..
J'ai pas vraiment compris alors pourquoi, sauf que j'ai bien pu constater que ça tiraillait, ça faisait problème. J'ai dit de laisser faire.
J'ignorais que mes correctiona allaient à l'Institut Drouin; M. Desjardins s'était bien gardé de me le dire. J'ignorais surtout que malgré les enflures de M. Desjardins me faisant croire qu'il était préoccupé par la déontologie et les plagiats; ce qui le préocuppait le plus, c'était de me voir farfouiller là-dedans.
Pour mon site, je n'ai eu aucune autorisation de PRDH. Je n'ai même pas eu «bonne chance !».
C'est tellement mesquin de m'avoir roulée de la sorte, je ne l'ai compris que des semaines plus tard; quand M. Desjardins m'a écrit que les données du Lafrance ça ne le «concernait» pas. Alors que je lui parlais plagiat, il travaillait à préparer une base de données, méprisant le droit d'auteur; d'où son «grand intérêt».
C'est tellement bête comment j'ai été naïve. Je faisais, entre autre, la transcription d'un registre acadien. C'est long. Et encore plus long, parce que je vérifiais une à une les dates de naissance et de mariage, pour m'assurer que le PRDH les ait.
J'ai, aussi, lu peu de temps après, que les transcriptions du recensment de 1666 n'avaient même pas été faites par le PRDH, mais recopiées du Rapport de l'Archiviste de la Province de Québec. C'était du vieux secrétariat de 40 ans, qu'on m'avait refusé. L'usage en était pour un site gratuit, pour en faire, ce que M. Desjardins préparait lui-même, en beaucoup plus gros : lier l'image originale à la description indexée.
Les tricheurs ont tout le respect des généalogistes. c 'est dégoûtant.
Pour être réglo, on passe pour des cons.
La discrimination c'est une aversion.
<retour au sujet>
Alors mes religieuses sont parfois un peu compliquées.
Je pourrais éviter d'en parler, mais, celle-ci, comme beaucoup d'autres, est absente du PRDH.
(c'est ma bête petite consolation: le PRDH n'a rien gagné au change).
Elle a signé une profession de foi (des voeux simples, semble-t-il) le 5 février 1762 devant le notaire Panet de Méru. Elle a 22 ans, s'appelle Marie Bouaire, semble être accompagnée de ses parents, ses frères, tantes.... etc.
Mais elle n'existe pas, et ne peut être née en 1740 (année de naissance de sa soeur qui n'est pas veuve en 1762) ni en 1739 (année de mariage de ses parents, à moins d'être née «illégitimement»). Et puis, elle disparaît complètement; sa sépulture n'est pas dans le «nécrologue» des religieuses de St-Joseph.
Ce n'est pas clair les religieuses et l'illégitimité. Je n'ai jamais lu les constitutions des congrégations, mais (sauf une, peut-être), ça ne semble pas être compatible.
[Il a le curieux et triste cas de Mary Koegh, qui a travaillé dans les pire conditions, à l'instauration des religieuses du bon Pasteur, et au moment de la création de la Communauté, elle ne sera pas acceptée pour «faiblesse d'esprit». Elle est aussi orpheline irlandaise... [1]
La discrimination, c'est une aversion.
Hier, Marie Bouaire m'a attirée vers un site où je vais jamais, à Longueuil, le Mariogt.
Il y a (ou avait ?) la description des familles du XVIIIe siècle, assez joliment présentée.
Pour tenter de trouver un quelque chose sur ma demoisselle Bouaire, qui devrait y être née.
Mais, aussitôt arrivée, j'ai viré les talons.
- Ma soeur, vous m'emmenez dans des endroits malfamés !
La discrimination, c'est une aversion
«Faisant affaire avec une tierce partie» : Il s'agit de l'institut Drouin.
Jamais vu une affaire de même.
Je sais que sur les règlements des Hell Angels il est écrit, en noir sur blanc, que les nègres ne sont pas admis...
Il n'y a pas de discrimination pour une église de ne pas embaucher comme ministre Rael ou un iman...
mais .... là j'vois pas, sur quel critère le Marigot pourrait refuser quelqu'un (ou quelqu'une) !
ça me rappelle la «calvette à entourloupette» que M. Jean Pierre Pépin voulait mettre aux lois qui ne lui plaisaient pas.[2]
ça me rappelle ; Salois, , i' fait sa loi. *
( le Lafrance a été transcrit à la Société du Marigt, très très discrètement.
Le but étant de faire croire que les transcription de 1621 à 1825, étaient le fait de l'Institut Drouin...
alors que les transcriptions de 1621 à 1799, étaient celles du PRDH. chut !)
**
Pour traiter les cas sévères de Délit d'opinion ou d'Hérésie, Sr Juchereau -qui est une de mes meilleures copines religieuses- a un excellent élixir. :
....
[ 1 ] Mére Marie du Sacré Coeur et ses collaboratrices - biographie de M. J. Fitzbach, 1835 (livre numérique de la BAnQ, p. 48, 50, 56, 61, 63, 66, 85
[ 2 ] Décision de la Cour supérieure sur l'Annuaire des Citoyens : ce lien décision de la Cour Supérieure
[ 3 ] Sr Jeanne Françoise Juchereau de la Ferté, Histoire de l'Hôtel Dieu de Québec, 1751 (livre numérique).
* Chartre des droits.
20. Une distinction, exclusion ou préférence fondée sur les aptitudes ou qualités requises par un emploi, ou justifiée par le caractère charitable, philanthropique, religieux, politique ou éducatif d'une institution sans but lucratif ou qui est vouée exclusivement au bien-être d'un groupe ethnique est réputée non discriminatoire.
* Le proprio de, triste mémoire, REMORQUAGE QUÉBÉCOIS À VOS FRAIS...
N
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