gramota |
... sont de sympathiques "post it" russes faits d'écorce de bouleau, ils sont très anciens, certains remontent à 1000 ans,
On les jetait à la rue. Les archéologues les ont retrouvés, datés, photographiés, mesurés, transcrits, classés par catégorie, par lieu et numérotés.
Ces sont des fragments épars d'histoire populaire. Les sujets en sont variés : Un demande à un frère de lui faire parvenir du savon, un autre
demande du tissu à un fils, un renferme quelques mots doux pour une belle dame, un autre fait mention d'une dette...
Un site superbe (présentement fermé, c'est pas de chance ! il était encore ouvert il y a moins d'une dizaine de jours, sans avis de fermeture) nous présente ces gramotys. (gramoty.ru)
-- > on peut toutefois le consulter, en partie, sur archives.org
http://web.archive.org/web/20130329182241/http://gramoty.ru/
gramota
On n'écrira pas l'histoire universelle avec les gramotys, pas plus qu'on puisse imaginer ce qu'une biographie serait si elle avait été écrite en mettant bout à bout les post it écrite par une personne: «demain 11:30h», «VOIR p. 20 et 32», «merci!», «rappelle ta mère», «à conserver», «frappez fort, sonnette défectueuse», «à 350 pendant 20 min», «à terminer», «je suis à l'arrière»», «o.k», «en faire 10 copies, stp», «défectueux», ...
Ces vieux post it russes, prétexte à un joli détour (car, bien sûr, mon opinion, quelque peu partisane, est que les gramotis sont de valeur sûre, et que vous les avez bien appréciés) pour revenir à un sujet, bien moins charmant, mes demandes d'accès à l'information pour comprendre la commercialisation des «formulaires de mariage» du M.S.S.S.Q.....
gramota no2898727854, du M.S.S.S.Q., Québec, Québec.
datation : vers l'an 2000-2050..
« (sic) »
« (sic) »
J'aurais beau mettre bout à bout les réponses des divers ministères et organismes gouvernementaux, je n'obtiendrai jamais, ainsi, d'histoire cohérente sinon qu'en faisant une PLAINTE AU M.S.S.S.Q
que voici :
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PLAINTE AU M.S.S.S.Q.
Bonjour,
J'ai fait une douzaine de demandes d'accès auprès du M.S.S.S.Q. (2), de l'I.S.Q. (3), du D.E.C., (3), de la BAnQ (3) , de la C.A.I. (1), du D.G.E.Q. (2), pour tâcher de comprendre comment les «formulaire de mariage» 1926-1997 ont pu être commercialisés par des sociétés de généalogie et une compagnie privée. Malgré cela, je ne suis parvenue à rien.
Il reste quelques demandes pour lesquelles je n'ai pas reçu de réponse.
En 1987, le M.S.S.S.Q. rendait public aux archives nationales, les «formulaires de mariage» depuis 1926.
En 1997, le B.S.Q. donnait l'index - dont est propriétaire le M.S.S.S.Q- de ces «formulaires de mariage» à une société de généalogie.
Depuis (environ) 2010, les images des formulaires sont diffusés commercialement sur Internet par une compagnie privée et 2 sociétés de généalogie.
Je veux comprendre ce qui s'est produit. Par ces multiples demandes je crois avoir fait ce qui est honnêtement possible; mais je crois que je n'arriverai à rien de cette façon, sinon à obtenir de l'information morcelée, parfois contradictoire.
Des demandes d'accès que j'ai faites, la réponse la plus laconique que j'ai reçue a été celle du M.S.S..Q. ; j'ai obtenu une explication de 3 lettres : (sic).
Je demande donc au M.S.S.S.Q. de faire la chronologie de la publication de 1997 à 2010 des «formulaires de mariage» dont il avait la responsabilité.
- Je désire savoir comment l'AnQ a pu les rendre publics sans mettre de restriction quant à l'utilisation..
- Je désire savoir comment le B.S.Q. a pu remettre les index, après 1994.
- Je désire savoir si le M.S.S.S.Q. a pris un avis auprès de la C.A.I.
- Je désire savoir si le M.S.S.S.Q. a pris un avis auprès du D.E.C., qui est le seul organisme autorisé à diffuser l'État Civil depuis 1994.
- Je désire savoir comment l'AnQ a obtenu les images après 1997,et comment on a pu les rendre publics sans l'autorisation du D.E.C., de la C.A.I.
- Je désire savoir comment la règle de 100 ans (loi des Archives) a pu être contournée.
- Je désire savoir comment la Société de Généalogie de Québec, la Sociétéde Généalogie Canadienne Française, l'Institut Drouin ont obtenu les images.
- Je désire savoir comment ils peuvent les diffuser sans mention quant au respect du droit à la vie privée.
- Je désire savoir s'ils sont pleinement propriétaires de ces images (s'ils peuvent les vendre en Chine !.
« Si la loi sur l'accès favorise la divulgation des documents publics, elle limite toutefois la communication des renseignements personnels qui s'y trouvent» - C.A.I., Rapport quinquennal 1997 « Vie privée et transparence administrative au tournant du siècle »
C'est curieux, au M.S.S.S.Q. j'ai eu l'impression inverse. On peut obtenir des millions de renseignements personnels, les commercialiser, et l'explication est «sic». Point.
Merci beaucoup !
Natalie Bédard
Montréal
-- ci-joint : les réponses de L'I.S.Q. et du M.S.S.S.Q.
-- je sais très bien que l'I.S.Q. m'a mal informée, et m'a induite en erreur (j'ai cru que c'était le M.S.S.S.Q. qui avait transmis les images, en 1997. Ce ne semble pas être le cas. Ce serait probablement l'AnQ- le centre d'Archives de Québec, où loge la Société de Généalogie de Québec, et ce serait vers 2009).
Une anecdote.
Anne de Kiev écrivait qu'elle trouvait curieux que chez elle, en Russie,
les domestiques savaient lire et écrire, alors que son époux en était incapable.
Elle-même connaissait très bien le latin et le grec... était l'épouse du Roi de France, Henri 1er.
ci-dessus. autographe de Anne de Kiev (image wiki)
-- l'anecdote provient de Sous le Ciel de Novgorod, de R. Desforge.
(de mémoire... j'ai lu ça il y a bien longtemps).
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gramota
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